à Paris.
C'était prévisible comme la fin d'un roman de Mary Higgins Clark, mais que vous voulez vous, je suis finalement une fille de peu de fantaisie.
J'ai presque tout pris, le fauteuil qui roule, le vieux tourne-disque qui sautille, les livres qui jaunissent, le guéridon qui tremblote, le chevalet qui ne sert pas. Et louloute, la chienne.
J'ai laissé le frigo high tech pour un qui se dégivre à la main, le canapé en palette pour un d'ikea, la table basse en caisse de bois pour une qui devrait-rouler-mais-ne-roule-pas.
J'ai laissé les parents un peu résignés, les frères et soeurs carrément désespérés, les amies contentes pour moi, les amis tristes et c'est quand qu'on se revoit.
Et j'ai laissé l'éléphant sur le toit, moi aussi j'avais besoin d'évasion. J'espère qu'il ne m'en voudra pas.
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