19 février 2016

J'ai piqué un bout de plante d'une jardinière bien garnie,

juste sous le nez d'un garde au jardin des plantes de Paris.
Mon coeur palpitant, je me suis sentie comme une voleuse au grand coeur, certes je vandalisais les lieux sacrés, mais c'était pour la bonne cause : multiplier à l'infini cette jolie fleur en forme de cœur qui irait si bien dans mes jardinières anorexiques. J'étais un peu la nouvelle Poison Ivy, mais en positif : je me voyais, en combinaison de cuir vert, envahir les rues de Belleville de plantounes bohémiennes.
Le gars n'a pas bronché, occupé qu'il était à chasser les gens des pelouses carrées.

Ce n'est que quelques jours plus tard que j'ai retrouvé la tige agonisante au fond de mon sac, entre mon miroir de poche et le chéquier. Je tente actuellement une opération de sauvetage, la déracinée baignant au fond d'un verre d'eau, pendouillant lamentablement, faisant honte aux Poison Ivies de toutes catégories.

2 commentaires :

  1. C'est vrai, ça, les pelouses carrées, elles ont tendance à bien attirer en ces premiers jours de beau temps, ceux qu'un qu'un garde de jardin des plantes rêve de verbaliser. A force, ils ont le cerveau carré les pauvres gars. Il suffit de savoir ça pour se mettre dans l'angle mort et hop, l'affaire est dans le sac. La prochaine fois, si tu ne t'es repentie, il faudra te munir d'un sac isotherme pour véhiculer ton larcin. Fabrique-le avec un double fond, en cas de fouille. Comme ça, tu éviteras le bouche à bouche avec la plantule.

    Sans rancunes.

    Roger

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    1. Ah ah très sympa ton commentaire !
      Je vais y penser, au sac sans fond, mais bon, c'est encore un moyen de chercher mes clés pendant trois heures ça...

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